Rencontre hier soir avec Eduardo Manet, à l'occasion de la sortie de son dernier roman, La maîtresse du commandant Castro, publié chez Laffont. Agréable causerie au cours de laquelle Manet évoque sa naissance rocambolesque, son départ pour la France en 1951, son retour à Cuba une dizaine d'années plus tard, puis son retour en France. Il s'interroge sur les mécanismes de la fascination qu'exerce Castro. L'homme est détendu, amène, c'est -comme beaucoup d'écrivains latinoaméricains - un conteur. D'anecdote en anecdote, on voit passer à travers ses souvenirs des personnages importants -la mère d'Alejo Carpentier, qui fut sa prof de russe, et la première épouse du même Carpentier, qui fut sa prof de français, histoire de continuer dans le registre du rocambolesque. Castrosceptique sans être anti-castriste, Manet est mesuré dans ses propos, insiste sur les acquis de la Révolution, souligne ses divergences avec l'exil cubain. Il évoque Raúl Castro, qu'il a croisé sur les bancs de la fac, Elisabeth Burgos, Ernesto "Che" Guevara et quelques autres personnalités qu'il a rencontrées. Soirée sympa.
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Il y a 20 heures
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