samedi 31 janvier 2009

Le saucier

Nouvelle acquisition, que j'avais envie de tester. Et pour tester ce saucier, la meilleure manière de faire était de l'utiliser afin de préparer des sauces que manuellement je ne rate jamais, il faut dire qu'elles sont relativement basiques : la crème anglaise et la sauce béchamel. J'ai donc fait des choux, en reprenant pour la pâte à choux la bonne vieille recette de ma grand-mère. J'ai fait deux séries de choux, une sucrée, choux à la crême à la vanille, et une salée, choux à la Béchamel et au saumon (à napper de bisque de homard). Evaluation du saucier: c'est un peu plus long qu'à la main (avec QIR en bois et fouet) mais cela a l'avantage de travailler tout seul, sans risque de brûler et/ou attacher. On règle la température, on met les ingrédients et un bras articulé touille à votre place. Pendant ce temps-là, on peut faire autre chose. Car on a souvent autre chose à faire en même temps. Il est très rare qu'on ait à faire une sauce sans rien pour l'accompagner. De plus, cela libère un feu de la cuisinière. Prochaine mission pour la tite machine: essayer de faire des sauces que je rate quand je les fais à la main.

jeudi 29 janvier 2009

Lectures

Je viens aussi de lire Trenes hacia Tokio (Lengua de Trapo, 2006), d'Alberto Olmos, un romancier espagnol né en 1975. J'ai beaucoup aimé. Un Espagnol perdu au Japon, où il enseigne l'anglais à des enfants de maternelle et passe le reste de son temps à fumer et regarder les filles en mini-jupe, en particulier dans les trains. Personnage un peu amorphe, qui plairait sans doute à Godard. Sans être absente, la trame narrative n'est pas primordiale, et ce qui est intéressant c'est qu'on est tellement captivé par ce qui n'est pas narratif que c'est en arrivant à la fin du livre qu'on découvre (ou redécouvre) qu'il y en avait une. J'ai bien aimé.
Avis de la critique et présentation video du livre par son auteur sur le site officiel de l'éditeur:

Lectures

Deux textes érotiques de Marguerite Duras, datant du début des années 80: L'homme assis dans le couloir (Minuit, 1980) et La maladie de la mort (Minuit, 1982). Je n'ai pas du tout aimé le premier. Brève scène sado-maso, plus proche du porno que de ce qui pour moi s'apparente à l'érotisme. La relation sexuelle relatée m'y a semblé malsaine et j'ai eu horreur de la scène finale où le personnage masculin s'acharne sur le corps de sa partenaire. Ce n'est pas tout à fait aussi insupportable que du Bataille mais presque... En revanche (si l'on peut dire), j'ai bien aimé La maladie de la mort, sans doute plus soft. Un homme qui va mourir, une femme qui ne fait que passer, un rapport énigmatique, monnayé, et des draps qui sont - comme le suggère Duras dans ses suggestions de mise en scène - déjà une image de la mer. De la mer ou de la mort ? Pourquoi cette jeune femme passe-t-elle son temps à dormir ?