Il y a environ deux ans, Alain Mala, le courageux éditeur des éditions Cénomane, me donnait à lire Los caballos azules (Ediciones Trea, Gijón, 2005), recueil de nouvelles de Ricardo Menéndez Salmón, un jeune romancier espagnol né en 1971, et qui n'était alors publié que chez des petits éditeurs confidentiels. J'étais aussitôt subjugué par cette prose, à la fois rigoureuse et recherchée, au service (ou réciproquement) d'une technique narrative parfaite. La première nouvelle du recueil, qui lui donne son titre, en particulier, était géniale, on peut la lire ici. Il était difficile, alors, de se procurer ses livres et lors de mon voyage suivant en Espagne, je ne pus en trouver qu'un, son roman Los arrebatados (Ediciones Trea, Gijón, 2003). Depuis, Menéndez Salmón est devenu célèbre, ce qui n'est que justice. Actes Sud annonce sur son site une traduction à paraître et, selon son agent, Gallimard et Le Seuil seraient également sur les rangs. Je viens de terminer Gritar (Lengua de Trapo, Madrid, 2007), neuf nouvelles aussi percutantes que celles de Los caballos azules.
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Il y a 26 minutes
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