dimanche 8 février 2009

Post scriptum

En prenant mon repas dominical devant mon téléviseur, seul moment où je regarde la télévision, je tombe sur le volet culturel du journal de Claire Chazal, avec un sujet consacré à Madame Butterlight (déjà le titre est désopilant), une pièce qui se joue en ce moment à Paris. Une actrice, afin d'accepter un rôle, doit perdre quelques kilos... La thématique est d'une profondeur qui donne le vertige. On sait que pour tourner l'Aveu, Yves Montand avait dû perdre 12,5 kilos. Mais elle, c'est 18 kilos... Rien à voir, donc, d'autant plus que dans le cas de Madame Butterlight, c'est pour la bonne cause: la gaudriole. Montand, comme on le sait, et comme on peut le voir ici, aimait les sujets plus légers.
Revisitée sous cet angle, La douleur choque par sa légèreté, son insoutenable légèreté, son insouciance à contre-courant: comment faire regagner quelques grammes à un rescapé des camps de la mort ?

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