lundi 5 octobre 2009
Espillage
dimanche 4 octobre 2009
Gracias a la Diva
Couple: une couple, un couple
2° UNE COUPLE, UNE PAIRE. Une couple désignant deux choses qui ne sont unies qu'accidentellement, paire désigne deux choses qui vont ensemble par une nécessité d'usage, comme les bas, les souliers, ou une seule chose composée de deux parties ou pièces, comme des ciseaux, des lunettes, des pincettes. Une couple et une paire peuvent se dire aussi des animaux, mais la couple ne marque que le nombre et la paire y ajoute l'idée d'une association nécessaire pour une fin particulière. Un boucher achètera une couple de boeufs, c'est-à-dire deux. Un laboureur doit dire qu'il en achètera une paire, parce qu'il veut les atteler à la même charrue, BEAUZÉE.
samedi 3 octobre 2009
Quartier réservé
mardi 16 juin 2009
La maison devant la mer
lundi 13 avril 2009
Déménagement
vendredi 27 mars 2009
Le FN nous fera toujours rire
mardi 24 mars 2009
Misère et fumier
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Deux autres curiosités, toujours chez Pinget: les emplois indirects de «aider» et «souhaiter». «Reber l'a accompagnée à la cuisine pour lui aider à éplucher les aubergines.» (p. 95). «L'autre lui demande ce qu'elle souhaitait de savoir.» (p. 124).
Voici ce qu'en dit le TLF:
Le verbe aider hésite entre le régime dir. et le régime indir. Certains grammairiens, dont l'Ac., estiment qu'à cette différence de constr. correspond une différence de signif. (aider qqn jouirait d'une plus large ext. et pourrait notamment servir à désigner une aide morale; aider à qqn ne pourrait exprimer qu'une aide matérielle ou phys. de caractère momentané). L'usage ne confirme guère cette distinction. En revanche, il y a lieu de souligner que la constr. aider à qqn, habituelle en a. fr. et fréq. dans la lang. class., est auj. très vieillie.
Souhaiter construit l'infinitif complément avec de ou sans préposition, indifféremment (...). Toutefois quand souhaiter a un objet indirect indiquant la personne à qui s'adresse le souhait, l'infinitif complément se construit toujours avec de`` (GREV. 1969, § 758, p. 700).
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Aucune trace, en revanche, ni sur Internet ni dans aucun dictionnaire, d'un «mastoc» qui semble être une sorte de fauteuil: «Erard, quand il est là, somnole dans le mastoc [...].» (p. 162).
vendredi 13 mars 2009
Da ba dou di da ba dou di, da ba dou di a da doudou
lundi 9 mars 2009
Le Port Salut
Nouvelle trouvaille
jeudi 26 février 2009
Maurice Fanon - Les communistes
Il se peut, si l'on me chouchoute et si l'on exerce quelque pression sur moi, que je publie ici, peu à peu, l'intégrale du récital de ce soir là. Le temps passant, Fanon avait ajouté quelques couplets à "Tête de quoi". Et puis il disait "La chanson d'Irlande" qui, à ma connaissance, n'a été enregistrée que par Francesca Solleville. Il chantait les vieilles de la vieilles, celles que tout le monde attendait "Madame Seguin" et "Jean Marie de Pantin" et aussi quelques unes de son disque à venir ("Mon enfant", "Vincennes-Neuilly") et d'autres qu'il avait écrites pour Pia Colombo et jamais enregistré ("La maison devant la mer"). C'était la première fois que je le voyais sur scène. J'étais tellement bouleversé que je suis parti sans payer. Ce qui, honnêtement, m'a obligé à revenir. Il y avait dans l'assistance quelques couples de bourgeois assez mal à l'aise, surtout dans le long explicatif précédant et expliquant la genèse de "Le cheval gris". Ce soir là, Maurice Fanon était accompagné par un pianiste qui s'appelait Yves Choubert, ce qui lui avait aussi valu quelques commentaires de la part de Maurice et du maître des lieux Alain Cuniot.
(Photo: Guy Fasolato)
Jean Arnulf
mercredi 25 février 2009
Dictionnaire et fétichisme
Jury "populaire"
Ca me rappelle une blague que j'aimais beaucoup, quand j'étais gamin. Ca se passe dans l'Alabama. Un type fauche un groupe d'enfants noirs sur un passage pour piétons. Le policier dresse le procès verbal: "A quelle vitesse allaient les enfants quand ils ont percuté votre automobile?".
jeudi 19 février 2009
On en apprend tous les jours
mercredi 18 février 2009
Evadés
mardi 17 février 2009
Le dipló
Le Séguéla nouveau est arrivé
L'inénarrable Séguéla a encore frappé. «Tout le monde a une Rolex. Si à 50 ans on n'a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie». On ne compte plus, il est vrai, les turpitudes de celui qui s'était fait connaître du grand public, au début des années 80, en "imaginant" pour François Mitterrand le slogan "La force tranquille". Quelle trouvaille. Quelle magnifique trouvaille. Et puis quelle honnêteté, surtout, de la part des deux compères Mitterrand/Séguéla. Car cette formule, ne l'avaient-ils pas empruntée à Léon Blum (ce qui est légitime), mais sans le dire (ce qui l'est beaucoup moins) ? «J'adjure, comme chef du gouvernement, de s'y engager avec cette force tranquille qui est la garantie de victoires nouvelles» (allocution radiodiffusée de léon Blum, le 5 juin 1936 à 12h30). Le document sonore était, il y a peu de temps encore, téléchargeable sur le site de Gallica, au même titre que d'autres merveilles, telles que "Le Pont Mirabeau" dit par Apollinaire lui-même. Il en a été retiré. Quand nous retirera-t-on Jacques Séguéla? En attendant, allons réécouter Apollinaire. Et puis tiens, un petit cadeau, mais juste parce que c'est vous:
(Pour les plus jeunes d'entre nous: le monsieur sur la photo, c'est Léon Blum, le salaud qui a piqué son chapeau à Mitterrand. En plus de son slogan.)